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L’eau est la meilleure alliée du jeûne intermittent, voici pourquoi d’après la science



Des astuces quand on pratique le jeûne intermittent il y en a pleins, mais il y en a une qui vient directement à la première place : boire beaucoup d’eau. Nous allons voir pourquoi l’eau est si indispensable pour un jeûne qui se passe bien.


Qu’est-ce qui rend l’eau si indispensable ?


C’est bien connu, si l’on peut survivre jusqu’à plusieurs semaines sans nourriture, il ne faudra que 3 jours sans eau pour que le corps cesse de fonctionner. L’eau nous est donc absolument indispensable, mais pourquoi ?


Parmis les nombreuses fonction de l’eau pour l’organisme, je peux déjà vous en citer une dizaine :

  1. faire circuler l’oxygène par le sang ;

  2. lubrifier les articulation ;

  3. former la salive et les mucus ;

  4. permettre la digestion ;

  5. stimuler la santé de la peau ;

  6. protéger le cerveau et la moelle épinière ;

  7. éliminer les déchets ;

  8. apporter nutriments et minéraux ;

  9. aider les voies respiratoires ;

  10. réguler la température corporelle.


Et ça ce n’est qu’un aperçu ! A l’âge adulte, le corps est composé d’environ 60% d’eau, donc vous imaginez bien qu’il est impossible de se passer de ce précieux liquide.


Il faut boire, particulièrement quand on jeûne


Vous l’avez bien compris, boire de l’eau est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Mais ce à quoi vous n’avez peut-être pas pensé, c’est que la nourriture contient elle aussi de l’eau, que l’on “boit” donc de manière indirecte.


D’après l’étude de Guelinckx et al. (1), en France, la nourriture contribue à 36% de nos apports en eau. C’est 9% de plus que nos voisins britanniques ! Cela ne veut pas dire que les anglais boivent plus d’eau que nous pour compenser, au contraire d’ailleurs. Les auteurs montrent clairement que ceux qui boivent peu ne compensent pas par de la nourriture riche en eau, double problème.


Ainsi donc, lorsqu’on jeûne, puisqu’on ne mange pas de nourriture sur une longue période, le corps se déshydrate plus facilement. Privé des apports en eau par la nourriture, il faut être doublement vigilant à boire de l’eau, directement.


En plus, sans manger, il n’y a ni sel ni sucre pour déclencher la sensation de soif rapidement. Une technique pourtant bien utile pour nous pousser à boire.


Les conséquences d’une déshydratation, même partielle, se font ressentir vite. Chang et al. (2) ont mis en évidence que même légèrement déshydraté, d’1 ou 2%, il est possible de ressentir de la fatigue, des maux de tête, des étourdissements et d’avoir du mal à se concentrer.


D’une manière plus globale, les auteurs soulignent qu’une hydratation inadéquate entraîne des conséquences négatives sur l’humeur, les fonctions rénales ou la digestion par exemple.


Alors surtout : buvez ! Et sachez que nos besoins en eau, en tant qu’adulte, sont proportionnels à notre corpulence. Ce, parce qu’ils dépendent du taux métabolique, de la surface corporelle et du poids.


Enfin, n’attendez pas d’avoir soif pour boire. La soif indique que la déshydratation est déjà bien entamée… Pensez par exemple à avaler un ou deux verres après être allé aux toilettes.


L’eau facilite les périodes de jeûne et la perte de poids


Je vous le rappelle, quand on jeûne on ne doit pas consommer de calories du tout. Et bien, la bonne nouvelle (qui n’en est pas une), c’est que l’eau est hyper light : pas une calorie ! On ne peut pas mieux faire.


Malgré son apport calorique inexistant, l’eau permet de moins manger , ce qui en fait une super alliée régime. Plusieurs études ont ainsi montré que boire avant le repas permettait de remplir l’estomac et donc de moins consommer une fois à table.


D’autres études comme celle de McKay et al. (3), se sont intéressés à l’effet coupe-faim de l’eau en dehors des repas. Les résultats ont montré que boire une bonne quantité d’eau conduit à une suppression de la faim et de l’envie de manger. Nous ne savons cependant pas pour combien de temps. Cet effet coupe-faim intéresse tout particulièrement les jeûneurs, pour qui la faim est un problème récurrent.


En plus, on confond facilement la faim et la soif. Parfois, un verre d’eau suffit à effacer ce qu’on croyait être un besoin de manger, mais qui en fait n’était qu’un besoin de boire. Alors pour un jeûne plus facile à vivre, à vos gourdes !


Il y a aussi de fortes chances que vous pratiquiez le jeûne intermittent pour perdre du poids. Et ce qui est top, c’est que l’eau peut aussi vous aider à ce niveau-là.


Comme l’ont montré Chang et al. (2), une hydratation inadéquate est associée à un Indice de Masse Corporel (IMC) plus élevé, voire à de l’obésité. Pour tout un tas de raisons, dont celles que je viens d’évoquer.


Mais aussi parce que, étonnamment, l’eau aide directement à maigrir. Boschmann et al. (4) nous expliquent tout ça : lorsqu’on boit 500 ml d’eau, au bout de 10 minutes et pendant 30 à 40 minutes, notre métabolisme augmente de 30% !


Pour rappel, le métabolisme correspond à la rapidité avec laquelle notre corps brûle des calories, au repos ou en exercice. Un métabolisme élevé va brûler davantage de calories qu’un métabolisme lent.


Ainsi, en buvant 2 litres d’eau par jour, on perd directement environ 96 kcal - sans rien faire.


Booster ses performances et son humeur


Notre énergie vient de la nourriture que nous consommons, c’est un fait indéniable. Mais après un repas, il n’est pas rare de se sentir fatigué par la digestion. C’est pour cela que Nilsson et al. (5) ont identifié que l’amélioration des performances cognitives par la nourriture est optimale sur une période bien éloignée du repas : entre 75 et 225 minutes après. Des performances qui redescendent ensuite.


C’est pourquoi il est très important de compenser en buvant suffisamment. Nous l’avons vu au début de cette vidéo, l’eau est essentielle à presque toutes les fonctions de l’organisme. Du coup, comme le montrent Riebl et Davy (6) après seulement 2% de perte d’eau par le corps, les performances physiques comme cognitives déclinent.


En plus des mauvaises performances, Armstrong et al. (7) ont identifié que 1,36% de déshydratation affecte l’humeur, la perception de difficulté d’une tâche, diminue la concentration et peut causer un mal de tête. Des difficultés que vous voulez à tout prix éviter si vous êtes en période de jeûne. Car, tel que je vous en parle dans cette vidéo, le jeûne intermittent a déjà tendance à nous rendre bien grognons…


C’est maintenant clair pour vous aussi : l’eau se doit d’être votre préoccupation n°1 lors des périodes de jeûne. Pour ce qui est de la température, ne vous cassez pas la tête, celle du robinet fera tout à fait l’affaire.


L’expérimentation de Hosseinlou et al. (8) a montré qu’une eau à 16°C induit une plus grande consommation et en même temps une faible transpiration. Le combo parfait pour une hydratation optimale.


Références


(1) Guelinckx, I., Tavoularis, G., König, J., Morin, C., Gharbi, H., & Gandy, J. (2016). Contribution of Water from Food and Fluids to Total Water Intake: Analysis of a French and UK Population Surveys. Nutrients, 8(10), 630. https://doi.org/10.3390/nu8100630


(2) Chang, T., Ravi, N., Plegue, M. A., Sonneville, K. R., & Davis, M. M. (2016). Inadequate Hydration, BMI, and Obesity Among US Adults: NHANES 2009-2012. Annals of family medicine, 14(4), 320–324. https://doi.org/10.1370/afm.1951


(3) McKay, N. J., Belous, I. V., & Temple, J. L. (2018). Increasing water intake influences hunger and food preference, but does not reliably suppress energy intake in adults. Physiology & behavior, 194, 15–22. https://doi.org/10.1016/j.physbeh.2018.04.024


(4) Boschmann, M., Steiniger, J., Hille, U., Tank, J., Adams, F., Sharma, A. M., Klaus, S., Luft, F. C., & Jordan, J. (2003). Water-induced thermogenesis. The Journal of clinical endocrinology and metabolism, 88(12), 6015–6019. https://doi.org/10.1210/jc.2003-030780


(5) Nilsson, A., Radeborg, K., & Björck, I. (2012). Effects on cognitive performance of modulating the postprandial blood glucose profile at breakfast. European journal of clinical nutrition, 66(9), 1039–1043. https://doi.org/10.1038/ejcn.2012.80


(6) Riebl, S. K., & Davy, B. M. (2013). The Hydration Equation: Update on Water Balance and Cognitive Performance. ACSM's health & fitness journal, 17(6), 21–28. https://doi.org/10.1249/FIT.0b013e3182a9570f


(7) Armstrong, L. E., Ganio, M. S., Casa, D. J., Lee, E. C., McDermott, B. P., Klau, J. F., Jimenez, L., Le Bellego, L., Chevillotte, E., & Lieberman, H. R. (2012). Mild dehydration affects mood in healthy young women. The Journal of nutrition, 142(2), 382–388. https://doi.org/10.3945/jn.111.142000


Hosseinlou, A., Khamnei, S., & Zamanlu, M. (2013). The effect of water temperature and voluntary drinking on the post rehydration sweating. International journal of clinical and experimental medicine, 6(8), 683–687. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3762624/

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