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OMAD : Ce que l’on sait du régime “un repas par jour” d'après la science

Les bénéfices d’un repas par jour d’après la science (1/3)


Le script entier et les références des trois vidéos se trouvent légèrement plus bas.


La fréquence de nos repas est souvent remise en question. D’un côté par ceux qui s’interrogent de l’impact du nombre de repas sur la santé et le corps, de l’autre par ceux estimant que leur journée tourne trop autour du fait de se nourrir.


Quelles que soient les raisons qui se cachent derrière leur choix d’alimentation, de plus en plus de personnes pratiquent le jeûne intermittent. En d’autres termes, il s’agit d’allouer une période spécifique de sa journée à la nourriture.


Le régime “un repas par jour” est une version extrême de ce fonctionnement cyclique. Cet article cherche à en expliquer les principes et effets. Tout en s’appuyant sur des études scientifiques pour comprendre en quoi est-ce une bonne ou une mauvaise idée de ne manger qu’une seule fois par jour.


Qu’est ce que le One Meal A Day (OMAD) ?


Comme son nom l’indique plutôt clairement, le régime un repas par jour, consiste à manger l’équivalent de ses apports journaliers en une seule fois. Un seul repas pour 24 heures.


En dehors de ce repas, la consommation de boisson non-calorique est autorisée. L’eau est évidemment obligatoire.


L’idée qui se cache derrière ce régime est la perte de poids. La théorie est alors qu’en réduisant le nombre de repas (à un seul), nous mangeons moins. En consommant moins de calorie que d’habitude, on perd de la masse graisseuse.


La littérature scientifique sur le sujet est très limitée. Il est donc difficile de confirmer ou infirmer les hypothèses du régime un repas par jour.


Ça me rappelle étrangement le jeûne intermittent…


Le régime un repas par jour est en fait une variante extrême de jeûne intermittent (ou intermittent fasting).


Tous les jeûnes intermittents fonctionnent sur le même principe. Alterner période de jeûne et d’alimentation, de manière cyclique. Soit dans une même journée, par exemple 16 heures de jeûne et une fenêtre de 8 heures durant laquelle on peut manger. Soit sur une semaine, avec une ou deux journées de jeûne complet.


On dit généralement que le OMAD (un repas par jour) est extrême en ce qu’il ne laisse qu’une heure par jour pour se nourrir. Il s’agit d’un système 23:1, où 23 correspond au nombre d’heures de jeûne, sommeil inclus.


Pourquoi ne manger qu’une seule fois ?


Les réponses scientifiques à cette question sont limitées. Les études sont presque toujours tournées vers le intermittent fasting d’une manière générale. Hors, le régime un repas par jour, est une version particulière de jeûne intermittent. Les effets du OMAD sont spécifiques et différents des autres jeûnes intermittents.


Augmenter sa concentration


● État d’alerte et amélioration des performances cérébrales


Selon une étude de Almeneessier et al. (1), le fait de priver le corps de nourriture augmente le taux de l'orexine A dans le plasma. Cette augmentation place l’individu dans un état d’alerte qui le pousse à rester concentré sur son environnement.


De même, Mattson (2) a montré que le jeûne intermittent augmentait la production de facteur neurotrophique issu du cerveau (BDNF). Cette protéine permet de réduire les dysfonctionnements et la dégénération des neurones. Dans le même temps qu’elle augmente la production de nouveaux neurones et les connexions entre eux.


Une forte quantité de BDNF dans le cerveau est associée à une amélioration des performances cognitives et de l’humeur.


● Diminution du coup de fatigue d’après déjeuner


Qui au bureau, après la pause déjeuner, n’a pas piqué du nez face à son ordinateur ? Quel collégien ne lutte pas pour garder ses yeux ouverts en cours après la cantine ? Le coup de barre de l’après-midi est internationalement reconnu.


Forcément, vous pensez qu’en sautant la cantine, vous éviterez cette fatigue d’après repas. C’est en effet l’une des raisons pour lesquelles le régime un repas par jour, si vous mangez le soir, permet de favoriser la concentration. Parce qu’il diminue les chances d’avoir un important moment de fatigue en début d’après-midi. Ainsi vos yeux restent bien grand ouvert sur l’énorme tableau Excel à rendre en fin de journée.


Cela dit, comme le rappelle Monk (3), le coup de barre de l’après-midi n’est pas uniquement lié au repas. Il est probablement surtout corrélé au rythme circadien du corps humain. C’est tout à fait naturel d’avoir sommeil environ 7 heures après le moment où nous nous sommes réveillé. Sensation amplifiée par la digestion, en particulier si le repas a été riche en protéines.


Ainsi, le OMAD peut aider à diminuer le coup de fatigue, mais pas forcément le supprimer.


Un gain de temps en faveur de notre productivité


Qu’on adore manger ou pas, il faut reconnaître que le fait de s’alimenter consume beaucoup de notre temps et énergie :

- faire les courses

- préparer un repas ou se rendre au restaurant

- manger

- ranger et faire la vaisselle


Ce sont autant de choses sur lesquelles vous passerez moins de temps en suivant un régime un repas par jour.


Admettons que ce temps économisé représente entre 1h et 1h30 par jour, en évitant ces repas et tâches : vous obtenez 10 heures par semaine pour autre chose que votre alimentation !


10 heures de plus à passer sur des mini-jeux mobile, ça ne se refuse pas…


Une discipline de Jedi


Les adeptes du One Meal a Day s’accordent souvent à dire que le régime a été une première étape vers plus de discipline dans leur vie en générale.


D’abord en ce qui concerne les mauvaises habitudes alimentaires. C’en est fini de manger vos émotions ou de grignoter sans cesse. Il y a une heure bien spécifique allouée à la nourriture dans votre journée.


Dans le même temps, il y a la satisfaction de réussir quelque chose qui n’est vraiment pas facile. Vous êtes capable de ne pas céder à la tentation de manger juste pour le plaisir, de résister à cette fausse faim qu’est la gourmandise. Si vous pouvez faire ça, vous êtes capable d’atteindre tous vos autres buts !


Perdre un peu de poids


Les rares études sur le régime un repas par jour, ont montré qu’il permettait de perdre du poids. Cela dit, ne vous attendez pas à un miracle. La perte de poids engendrée par le OMAD est assez faible.


- Patterson et Sears (4), dans leur étude de 16 recherches scientifiques sur le jeûne intermittent, ont mis en avant que ce type de régime faisait effectivement perdre du poids. Mais seulement 3,2% de moins que pour les individus du groupe contrôle, suivant une alimentation normale.


- L’expérimentation de Arnason et al. (5) est un peu plus concluante. Les sujets diabétiques de l’étude ont perdu en moyenne 1,39 kg en 2 semaines, suivant une autre variante de jeûne intermittent.


- Stote et al. (6) ont également montré que des sujets suivant le régime un repas par jour, par rapport à ceux du 6 repas par jour, ont vu leur masse graisseuse diminuer.


L’une des raisons qui font des jeûnes intermittent un moyen de perdre du poids est rappelée par Mattson et Cabo (7). Lors de périodes de jeûnes, le corps va remplacer le glucose par les cétones produites à partir des acides gras, comme source d’énergie.

C’est ce que l’on appelle l’état de cétose (Veech (8)).


Un régime qui n’en est pas un


Quand on entend régime, on pense : restrictions, règles, quantités, frustration.


A l’inverse, la méthode un repas par jour n’impose aucune règle sur ce que l’on peut manger, ni en quelle quantité. Tout est à propos du moment où l’on peut se nourrir : une heure par jour.


Veillez simplement à manger raisonnablement, et varié. Facile.


2ème partie : Ce qui se passe lorsqu’on ne manque qu’une fois par jour



Manger 24 heures d’apports caloriques en un repas n’est pas sans conséquence pour le corps. Biologiquement, la science a observé plusieurs effets d’un régime OMAD.


Dans l’étude de Carlson et al. (9), les sujets du groupe “1 repas par jour” devaient manger autant que l’équivalent des 3 repas de l’autre groupe. Les taux de glucose du groupe 1 repas se sont révélés plus élevés, de même que la tolérance matinale au glucose plus perturbée. Ce malgré que les deux groupes avaient le même apport calorique total.


Les effets ressentis sont variables selon les personnes. Certains rencontrent des difficultés à se concentrer, se sentent faibles ou irritables, sont constipés… Tandis que pour d’autre la diète est vécue comme une libération à bien des égards.


En tous les cas, la faim semble être inévitable lors du régime un repas par jour. Carlson et al. (9) ont découvert que ce régime conduit à une forte augmentation de ghréline dans le corps. Cette hormone, surnommée “hormone de la faim” (Klok et al. (10)), augmente à mesure que le dernier repas est éloigné dans le temps, et diminue lorsque l’on mange.


Régime un repas par jour, ou la liberté de manger


Le principale avantage du régime un repas par jour, c’est qu’il n’y a aucune règle sur ce qu’il faut manger. Surtout, aucune restriction sur ce qu’il ne faut pas consommer !


Cette liberté dans nos choix de repas compense la rigueur des 23 heures de jeûne consécutives. Cela dit, ça peut aussi être le piège du OMAD. Après une journée entière de faim et d’attente, il pourrait être tentant de manger n’importe quoi et en grosse quantité. Hors comme dans toute alimentation, la clé est de varier et veiller à satisfaire tous ses besoins nutritionnels.


Si la perte de poids est votre objectif, il peut être intéressant de pencher vers une alimentation de type cétogène. Le principe est de fortement diminuer les glucides (sucres) et de manger principalement des lipides (graisses).


La nourriture cétogène permet au corps de rester en état de ketosis (cétose), durant lequel l’énergie est puisée dans les stocks de matières grasse.


Les aliments pro-keto sont par exemple :


- produits laitiers sans sucre

- huiles

- noix et arachides

- oeufs

- poissons

- volailles

- viandes

- fruits de mer

- fruits peu sucrés : citron, olive, framboise, fraise, noix de coco, bleuet…

- légumes peu sucrés : épinard, brocoli, haricots verts, salade, concombre, courgette, choux, avocat, tomate..


En revanche, lors du régime un repas par jour. Pour les végétariens, ou les vegans, trouver de quoi tenir 23 heures avec un seul repas peut se montrer très challenging


L’heure du repas unique dépend de votre mode de vie


Il n’y a pas, ni dans la science, ni dans les recommandations des pro-OMAD, de meilleur moment pour prendre son repas unique.


Cela dit, une étude de Keim et al. (11), a tenté de déterminer comment le moment de la journée où l’on choisit d’avoir un gros repas impactait notre corps. Il semblerait alors que la perte de poids soit un peu plus importante pour le groupe du matin. Mais la gestion de masse graisseuse, et conservation de masse non-grasse était meilleure dans le groupe soir. Le dîner semble donc tout à fait adapté au régime un repas par jour !


D’une manière générale, la plupart des personnes mangent leur repas le soir. Parce que c’est plus pratique.


Pour ceux qui travaillent à la maison, il peut aussi être intéressant de choisir le moment du midi. Cela dit, il vaut mieux avoir aussi le temps de s’accorder une sieste. La digestion de tous vos apports caloriques en une seule fois risque d’être très fatigante, en plus du normal coup de fatigue de début d’après midi.


Ainsi, choisissez votre heure de repas en fonction de ce qui s’adapte le mieux à votre mode de vie.


Côté boisson lors du régime un repas par jour


En dehors du repas, le seul et l’unique, il n’est pas permis par le régime de consommer des boissons caloriques. Exit donc les industrielles eaux à la fraise et briques de jus d’orange, ça n’a jamais été une bonne idée de toute façon.


On se concentre sur l’eau (en version originale), thé aux herbes, et éventuellement café.


Lors du repas c’est comme vous voulez ! Mais si vous pensez avoir une alimentation allégée en glucides, évitez les autres boissons que les trois citées plus haut.


Est-ce que manger un repas par jour fait perdre du poids ?


Scientifiquement, pas vraiment. Ou très peu.

Une étude de Catenacci et al. (12) n’a pas trouvé de différence significative entre les pratiquants du régime un repas par jour et ceux d’un régime allégé en calories.


D’autres études ont trouvé de très légères pertes de poids induites par le régime OMAD (4, 5, 6). Mais ces différences sont en fait dues au fait qu’avec un seul repas par jour, on consomme moins de nourriture qu’on le ferait avec trois repas ou plus. Moins de calories consommées revient forcément à un léger amincissement.


Une théorie confirmée par l’étude d’Harvie et al. (13). Les sujets suivaient un régime intermittent de type OMAD 2 jours sur sept, puis 5 journées sans restriction. Les résultats, qui ont montré une perte de poids, confirme l’effet moins de calories consommées lors d’un régime un repas par jour.


Cela dit, le poids perdu n’est pas uniquement de la masse graisseuse. Alencar et al. (14) ont montré que les individus du groupe 2 repas ont perdu 3,3% de masse non-graisseuse, tandis que les sujets du groupe 6 repas ont gagné 1,2% de cette masse maigre. Cela est dû à la fréquence d’apport en protéines, qui permettent de conserver et gagner en masse musculaire.


Le régime un repas par jour sur le long terme


Il n’y a a priori pas de raison de considérer le régime OMAD comme mauvais sur le long terme. Réciproquement, il n’y a pas de raison non plus de le pratiquer sur une longue période.


Aucune étude ne prouve de bienfaits particuliers au fait de ne manger qu’une fois par jour, et encore moins sur le long terme. De toute façon, ce régime n’est pas fait pour être durable.


Quoi qu’il en soit, il n’est définitivement pas viable pour les sportifs et ceux qui ont peur de voir leurs muscles fondre.


Vous pouvez en tous les cas essayer, et voir si les effets vous donnent envie de continuer !


3ème partie : Est-ce que le OMAD est sain ?



La quasi absence d’études scientifiques sur le sujet, rend la question compliquée. Il est difficile d’affirmer si le régime un repas par jour est sain ou problématique.


Il semblerait que tout dépende de ce que vous en faite et comment votre corps réagit. Soit avec productivité, concentration accentuée, meilleur sommeil, alimentation équilibrée ; ou bien au contraire avec suralimentation, choix de mauvais produits, fatigue, faim handicapante, sous-alimentation…


Le régime un repas par jour est de ceux qui, en l’absence de règle et de preuves scientifiques, sont très soumis à vos décisions et réactions. Il est alors possible de rendre le régime OMAD sain pour vous.


OK mais, est-ce que manger une fois par jour peut-être mauvais ?

Certaines études ont questionné l’impact du régime un repas par jour sur le corps.


Stote et al (6) ont comparé des sujets mangeant un repas par jour, avec ceux ayant 3 repas. La pression artérielle ainsi que les taux de cholestérol (bon et mauvais), étaient significativement plus élevés dans le groupe 1 repas.


De même, les souris de l’étude de Fuse et al. (15), avaient, avec un repas par jour au lieu de 2, une augmentation de leur poids, du taux d’insuline et de la quantité d’acides gras dans le sang. Ainsi qu’un risque plus élevé de causer des dommages aux tissus adipeux et au foie.


Il semblerait alors que le régime un repas par jour puisse avoir un impact négatif sur la composition corporelle et le métabolisme.


Dans le même temps, le OMAD peut être moralement éprouvant, et conduire à des dérèglements de l’horloge interne et des cycles veille-sommeil.


Qui ne devrait pas essayer le régime un repas par jour ?


En raison du manque d’informations et de recherches scientifiques sur le sujet, nous déconseillons ce régime à n’importe quelle personne soumise à une condition médicale, en particulier diabète et cholestérol.


Auxquelles s’ajoutent :

- les enfants de moins de 18 ans

- les personnes âgées

- les sujets en sous-poids ou ayant des troubles de l’alimentation

- les femmes enceintes ou allaitantes

- les athlètes


Comme toujours, consultez votre médecin avant de vous lancer dans un régime quel qu’il soit.


Les risques du régime one meal a day


Le régime un repas par jour est extrême. Comme tout ce qui est poussé à ses limites, ce régime intermittent n’est pas sans risque.


En termes psychosomatiques, voici ce que peut éprouver une personne suivant le régime :


- faim très intense

- forte fatigue

- difficultés à se concentrer

- diminution de l’activité physique

- sensation de faiblesse et tremblements

- augmentation du risque de développer un trouble de l’alimentation


Biologiquement, le régime un repas par jour présente les risques suivants :


- déshydratation

- sous-alimentation, due à la difficulté de consommer tous ses apports journaliers en un seul repas

- sur-alimentation, la période de jeûne prolongée peut créer un désir de manger supérieur aux besoins énergétiques

- carences nutritionnelles

- perte de masse musculaire


Les conséquences du régime OMAD sont très liés aux réactions comportementales du sujet face aux longues périodes de jeûnes. Si vous voyez que vos comportements alimentaires sont négativement troublés, arrêtez le régime.


Un repas par jour : le mot de la faim


Choisir de concentrer toute son alimentation sur un seul repas, est davantage une décision pratique et psychologique, que biologiquement utile. Les preuves scientifiques qui justifient le régime un repas par jour sont aujourd’hui quasi inexistantes.


Cela dit, vous pouvez avoir envie d’essayer de libérer votre emploi-du-temps des contraintes liées aux multiples repas. Si c’est le cas, voici nos derniers mots avant de vous laisser :


Privilégiez les longues marches aux activités physiques intenses. Voilà qui vous fera du bien, sans épuiser toute vos ressources énergétiques pour la journée.


● Si commencer la journée le ventre vide fait partie des choses qui vous stressent, ou que vous avez tendance à vous sentir fatigué le matin, buvez un verre d’eau avec une pincée de sel de mer ou sel rose de l’Himalaya. Certaines études ont en effet prouvé les bienfaits du sel naturel sur la cortisol, l’hormone du stress (16).


Restez actifs et productifs. La productivité est à la fois le but et moyen de bien vivre le régime OMAD. En mangeant moins, vous avez plus de temps pour faire autre chose. Dans le même temps, il vaut mieux s’assurer de quoi s’occuper pour oublier la faim.


Faites votre séance d’exercice en fin de jeûne. A la fois pour ne pas vous sentir trop fatigué toute la journée, et afin d’entretenir votre masse musculaire. Prenez votre repas dans les 2 heures qui suivent la session de sport.


Mangez lentement et calmement. De cette façon, vous évitez le risque de trop manger. Prendre le temps de mâcher est aussi une manière très efficace de faciliter la digestion.


Planifiez ! En rompant le jeûne avec tout ce qui vous tombe sous la main, vous risquez de manger de manière très déséquilibrée et en trop grande quantité. Alors planifiez à l’avance votre repas et prenez le temps de le préparer. En plus c’est meilleur.


Si vous ne vous sentez vraiment pas bien : mangez. Même un petit encas, et surtout riche en protéine et fibres, tel un oeuf dur.


L’eau avant tout, tout le temps. Sans manger de la journée, on peut ne pas ressentir la soif et donc ne pas boire suffisamment. Ne faites pas cette erreur dangereuse et veillez à rester bien hydraté tout au long de la journée.


Si vous aimez l’idée du jeûne mais que cette version vous semble trop extrême, sachez qu’il existe d’autres types de jeûne intermittent. Ceux-ci ont davantage fait leurs preuves sur la perte de poids, les effets anti-âge, les inflammations, la résistance à l’insuline, ainsi que la santé cardiaque et cérébrale…


La plus populaire est la méthode 16:8. Il s’agit de jeûner 16 heures par jour, et de se laisser une fenêtre de liberté de 8 heures. En général, pour le midi et le soir, par exemple entre 13h et 21h.


Le (vrai) mot de la fin : il y a toujours un type d’alimentation qui conviendra parfaitement à votre mode de vie et votre corps, si ce n’est pas le jeûne intermittent, c’est simplement autre chose !


Références


(1) Almeneessier, A. S., Alzoghaibi, M., BaHammam, A. A., Ibrahim, M. G., Olaish, A. H., Nashwan, S. Z., & BaHammam, A. S. (2018). The effects of diurnal intermittent fasting on the wake-promoting neurotransmitter orexin-A. Annals of thoracic medicine, 13(1), 48–54. https://doi.org/10.4103/atm.ATM_181_17


(2) Mattson M. P. (2005). Energy intake, meal frequency, and health: a neurobiological perspective. Annual review of nutrition, 25, 237–260. https://doi.org/10.1146/annurev.nutr.25.050304.092526


(3) Monk T. H. (2005). The post-lunch dip in performance. Clinics in sports medicine, 24(2), e15–xii. https://doi.org/10.1016/j.csm.2004.12.002


(4) Patterson, R. E., & Sears, D. D. (2017). Metabolic Effects of Intermittent Fasting. Annual review of nutrition, 37, 371–393. https://doi.org/10.1146/annurev-nutr-071816-064634


(5) Arnason, T. G., Bowen, M. W., & Mansell, K. D. (2017). Effects of intermittent fasting on health markers in those with type 2 diabetes: A pilot study. World journal of diabetes, 8(4), 154–164. https://doi.org/10.4239/wjd.v8.i4.154


(6) Stote, K. S., Baer, D. J., Spears, K., Paul, D. R., Harris, G. K., Rumpler, W. V., Strycula, P., Najjar, S. S., Ferrucci, L., Ingram, D. K., Longo, D. L., & Mattson, M. P. (2007). A controlled trial of reduced meal frequency without caloric restriction in healthy, normal-weight, middle-aged adults. The American journal of clinical nutrition, 85(4), 981–988. https://doi.org/10.1093/ajcn/85.4.981


(7) Mattson, M. P., & de Cabo, R. (2020). Effects of Intermittent Fasting on Health, Aging, and Disease. Reply. The New England journal of medicine, 382(18), 1773–1774. https://doi.org/10.1056/NEJMc2001176


(8) Veech R. L. (2004). The therapeutic implications of ketone bodies: the effects of ketone bodies in pathological conditions: ketosis, ketogenic diet, redox states, insulin resistance, and mitochondrial metabolism. Prostaglandins, leukotrienes, and essential fatty acids, 70(3), 309–319. https://doi.org/10.1016/j.plefa.2003.09.007


(9) Carlson, O., Martin, B., Stote, K. S., Golden, E., Maudsley, S., Najjar, S. S., Ferrucci, L., Ingram, D. K., Longo, D. L., Rumpler, W. V., Baer, D. J., Egan, J., & Mattson, M. P. (2007). Impact of reduced meal frequency without caloric restriction on glucose regulation in healthy, normal-weight middle-aged men and women. Metabolism: clinical and experimental, 56(12), 1729–1734. https://doi.org/10.1016/j.metabol.2007.07.018


(10) Klok, M. D., Jakobsdottir, S., & Drent, M. L. (2007). The role of leptin and ghrelin in the regulation of food intake and body weight in humans: a review. Obesity reviews : an official journal of the International Association for the Study of Obesity, 8(1), 21–34. https://doi.org/10.1111/j.1467-789X.2006.00270.x


(11) Keim, N. L., Van Loan, M. D., Horn, W. F., Barbieri, T. F., & Mayclin, P. L. (1997). Weight loss is greater with consumption of large morning meals and fat-free mass is preserved with large evening meals in women on a controlled weight reduction regimen. The Journal of nutrition, 127(1), 75–82. https://doi.org/10.1093/jn/127.1.75


(12) Catenacci, V. A., Pan, Z., Ostendorf, D., Brannon, S., Gozansky, W. S., Mattson, M. P., Martin, B., MacLean, P. S., Melanson, E. L., & Troy Donahoo, W. (2016). A randomized pilot study comparing zero-calorie alternate-day fasting to daily caloric restriction in adults with obesity. Obesity (Silver Spring, Md.), 24(9), 1874–1883. https://doi.org/10.1002/oby.21581


(13) Harvie, M., Pegington, M., Mattson, M. et al. The effects of intermittent or continuous energy restriction on weight loss and metabolic disease risk markers: a randomized trial in young overweight women. Int J Obes 35, 714–727 (2011). https://doi.org/10.1038/ijo.2010.171


(14) Alencar, M. K., Beam, J. R., McCormick, J. J., White, A. C., Salgado, R. M., Kravitz, L. R., Mermier, C. M., Gibson, A. L., Conn, C. A., Kolkmeyer, D., Ferraro, R. T., & Kerksick, C. M. (2015). Increased meal frequency attenuates fat-free mass losses and some markers of health status with a portion-controlled weight loss diet. Nutrition research (New York, N.Y.), 35(5), 375–383. https://doi.org/10.1016/j.nutres.2015.03.003


(15) Fuse, Y., Hirao, A., Kuroda, H., Otsuka, M., Tahara, Y., & Shibata, S. (2012). Differential roles of breakfast only (one meal per day) and a bigger breakfast with a small dinner (two meals per day) in mice fed a high-fat diet with regard to induced obesity and lipid metabolism. Journal of circadian rhythms, 10(1), 4. https://doi.org/10.1186/1740-3391-10-4


Kerstens, M. N., van der Kleij, F. G., Boonstra, A. H., Sluiter, W. J., Koerts, J., Navis, G., & Dullaart, R. P. (2003). Salt loading affects cortisol metabolism in normotensive subjects: relationships with salt sensitivity. The Journal of clinical endocrinology and metabolism, 88(9), 4180–4185. https://doi.org/10.1210/jc.2002-021625

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